(bande annonce, amorce ou making-of d’une séquence-interlude
appelée à relancer le buku « sorciers, services et crapuleux » et à lui donner un nouveau souffle tiii... la victoire finale)
1. En 2014 et au début de l’année 2015
UN TEXTE INTITULE
« VIEUX CONDOR ET LEDENTE » FIGURE DANS LA SERIE 2, « LA SOSECRA,
UNE ENTREPRISE MALFAISANTE » (1), DU BUKU « SORCIERS SERVICES ET
CRAPULEUX ».(2)
REDIGE EN 2014 CE
TEXTE DISPARAIT... LORS DE DIFFERENTS CRASHES INFORMATIQUES SURVENUS A KINSHASA EN
JANVIER ET FEVRIER 2015
2. Au début du mois de juin 2015
LA SEQUENCE VIEUX CONDOR ET LEDENTE EST FINALEMENT RETROUVEE .
Tôt le matin, après la fermeture des derniers bistrots de
nuit et bien avant le passage des premiers camions de la voirie, Vieux Condor
(un corbeau à la tête et au cou déplumé, jadis capable de découvrir un
cadavre dissimulé sous un tapis de feuilles, un bonbon collé au fond d'un
porte-monnaie ou un fromage planqué dans un cabas... qui avait perdu son
odorat, dont la bande avait été dispersée et dont l'arbre-perchoir d'où il
pouvait observer et narguer le monde avait été abattu) et celui qu'on
appelait Lédenté (un renard, jadis de bonne élocution et d'excellente mastication...
qui avait perdu ses dents.de dessus dans un stupide accident de la circulation
et qui, depuis lors, portait une prothèse d'occasion mal adaptée à sa
mâchoire), deux anciens djeuns, deux anciens maquisards des forêts d'Ardenne ou
du Kwilu ou de la savane boisée du canton de Djaba, anciens compagnons de
galère, longtemps adversaires ou concurrents, redevenus complices ou
complémentaires, se rencontraient quotidiennement dans la châtellenie
d’Awel, aux environs de la place Hendrik Conscience.
(...)
3. Durant les mois de juin et de juillet 2015
LE TEXTE VIEUX CONDOR ET LEDENTE FAIT L'OBJET D'UNE RESTAURATION EN PROFONDEUR. IL EST MOMENTANEMENT INTERDIT A LA CIRCULATION MAIS ON ANNONCE SA REOUVERTURE PROCHAINE
3. Durant les mois de juin et de juillet 2015
LE TEXTE VIEUX CONDOR ET LEDENTE FAIT L'OBJET D'UNE RESTAURATION EN PROFONDEUR. IL EST MOMENTANEMENT INTERDIT A LA CIRCULATION MAIS ON ANNONCE SA REOUVERTURE PROCHAINE
4. Au début du mois d’août 2015
APRES UN DERNIER CONTRÔLE DE CONFORMITE, LE TEXTE VIEUX CONDOR ET LEDENTE, CONSIDERABLEMENT ENRICHI, EST READMIS A LA CIRCULATION.
IL EST DELOGE DE LA SERIE 2 DONT IL ETAIT ISSU ET INTEGRE
UNE NOUVELLE SERIE NEE DE LA RELANCE EN PROFONDEUR DU BUKU
(...)
Ainsi allaient Vieux Condor et celui qu'on appelait Lédenté, le meneur et l'asocial, aujourd'hui alliés. Bien déterminés tous les deux à exercer pleinement leur droit de vivre, de boire et de manger, d'aimer et de penser librement, joignant leurs forces et esquivant habilement tous les coups, disparaissant, réapparaissant, survivant insolemment à toutes les campagnes de diffamation et d’éradication
- Ce sont des kuluna ! Ce sont eux qui soutiennent et
inspirent les voyous de la Tshangu à Mboki, les glandeurs insolents qui "tiennent
les murs" de la rue Gray et de la rue Malibran dans la châtellenie d'Awel ou les manifestants
obstinés du quartier de Bè à Melo ! Ce sont des frustrés et des insatisfaits
qui jalousent notre bonne fortune ! Ce sont des comploteurs, des émeutiers, des
anarchistes et des partageux ! Panza bango ! Kanga bango ! Beta
bango ! Boma bango !
qui visaient à les exterminer, aux traques dont ils
faisaient l’objet, aux tortures et mauvais traitements qui leur étaient
infligés.
Et lançaient-ils des mangues pourries, du purin d'orties, des billes d'acier et des clous à quatre pointes sur les 4x4 climatisées et militarisées qui parcouraient la ville impunément, à grande vitesse et toutes sirènes hurlantes, pour intimider ou terroriser la population.
Et jetaient-ils des pralines explosives (fourrées à la boule puante) et des cacas Molotov
Et lançaient-ils des mangues pourries, du purin d'orties, des billes d'acier et des clous à quatre pointes sur les 4x4 climatisées et militarisées qui parcouraient la ville impunément, à grande vitesse et toutes sirènes hurlantes, pour intimider ou terroriser la population.
Et jetaient-ils des pralines explosives (fourrées à la boule puante) et des cacas Molotov
- Nous sommes trop nombreux ! Le voudraient-ils, ils ne
pourraient pas nous arrêter tous ! Ils ne savent même pas où nous trouver...
mais nous, nous savons qui ils sont et où ils habitent !
dans les salons et les jardins des palais-forteresses et
des résidences-bunkers à l’abri desquelles les sorciers, les agents des
"services" et les crapuleux s'imaginaient pouvoir ripailler tranquillement,
hors d'atteinte du regard de la population et de sa colère légitime.
Et pissaient-ils et crachaient-ils effrontément à la gueule des sorciers et de tous les larbins qui leur léchaient les couilles ou la chatte: philosophes-conseils et journalistes-tapins, prédicateurs et publicistes, gens d'armes et banquiers, diaspourris et coopérants-mercenaires, juges aux ordres et tueurs à gages, bonimenteurs et saltimbanques, musiciens de cour et valets de plume portant des livrées aux armes de leurs maîtres.
Et Vieux Condor et celui qu'on appelait Lédenté se payaient alors une terrible cuite de rire, se poivraient, se poilaient, se boyautaient, se dilataient, s'étouffaient de rire... Kiekiekiekie ! Tosubi na bilamba na koseka ! se pétaient la rate, la gueule ou la tronche et offraient à tout le « petit peuple » de leurs admirateurs une tournée générale de rire. Un rire triomphal, libératoire, magique et dévoreur... Kiekiekiekekekeke! Tokufi na koseka !
Et pissaient-ils et crachaient-ils effrontément à la gueule des sorciers et de tous les larbins qui leur léchaient les couilles ou la chatte: philosophes-conseils et journalistes-tapins, prédicateurs et publicistes, gens d'armes et banquiers, diaspourris et coopérants-mercenaires, juges aux ordres et tueurs à gages, bonimenteurs et saltimbanques, musiciens de cour et valets de plume portant des livrées aux armes de leurs maîtres.
Et Vieux Condor et celui qu'on appelait Lédenté se payaient alors une terrible cuite de rire, se poivraient, se poilaient, se boyautaient, se dilataient, s'étouffaient de rire... Kiekiekiekie ! Tosubi na bilamba na koseka ! se pétaient la rate, la gueule ou la tronche et offraient à tout le « petit peuple » de leurs admirateurs une tournée générale de rire. Un rire triomphal, libératoire, magique et dévoreur... Kiekiekiekekekeke! Tokufi na koseka !
Quelqu'un a certainement dit ou écrit, un jour ou l'autre, ici ou là, que le rire était une arme révolutionnaire: une arme que les sorciers, les "services" et les crapuleux ne parviennent pas, ne sont jamais parvenus et ne parviendront jamais à éradiquer, à assassiner et enterrer clandestinement à Maluku ou à jeter aux oubliettes dans les cachots-mouroirs de Makala. Je ne sais plus qui, quand, ni où... mais ils sont sans doute très nombreux et on les retrouve partout dans le monde où des hommes et des femmes résistent à l'arbitraire et luttent pour que les droits et les libertés de tous cessent d'être confiqués quelques-uns !
Kiekiekiekekekeeeee !
(...)
5. En mars 2016
APRES UNE NOUVELLE RESTRUCTURATION DU BUKU, LE TEXTE VIEUX
CONDOR ET LEDENTE, AU DEPART SIMPLE
SEQUENCE, DEVIENT UNE SERIE A PART ENTIERE, UNE SERIE-PIVOT, COMPLETEMENT
AUTONOME ;
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(1) A l’époque la série 2 du buku Sorciers, services
et crapuleux (intitulée : "La Sosecra, une entreprise
malfaisante") comptait près de 110 séquences.
A la mi-juin 2015, seules sept séquences de cette ancienne
série 2, avaient pu être retrouvées, restaurées et diffusées
(2) Le
buku Sorciers, services et crapuleux, dites vous ?
Cliquez sur : http://sosecra.blogspot.be/
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