Ce que j'aimais dans le cinéma, c'était de me retrouver dans une pièce sombre... avec des inconnus !
Ou avec Ana, ma belle inconnue, au Paladium, au ciné MPR ou...
- Pfff ! Dans des églises hermétiques, silencieuses (sans autre bruit que celui de nos respirations et de nos gloussements) et enténébrées, sans lune dévisageante ni réverbères inquisiteurs ! Et sans doute pas dans les cinés en plein air de Yolo Nord, de Ngiri-Ngiri, d'Ozone ou de Delvaux, avec des ngembos mateurs et gouailleurs perchés sur tous les murs d'enceinte !
même au jubé de la grande salle du collège Boboto transforméen en ciné... et de pouvoir lui toucher la main sans qu'elle tombe aussitôt enceinte et sans que je me retrouve traqué et coursé par des "familles" émeutières et vociférantes, envoyé passer la nuit au cachot du sous-commissariat de police du quartier, conduit de force devant le commissaire de zone et le notaire de la ville de Kinshasa.
Et de deviner les formes de son corps et de découvrir son haleine et ses moiteurs et...
- Sia ! Je n'en portais même pas !
de dégrafer son soutien-gorge avec douceur, en cachette, comme on perce un secret, comme on ouvre un cadeau, comme on lâche un oiseau !
Ce n'est pas encore un plat ni même une recette, ce sont seulement les premiers ingrédients... de je ne sais pas (encore) quoi (un "pain" ? des "inscriptions", un stoemp ou du poto-poto, du mou pour les harets ou du grain pour les ragondins ?)... Mais peut-être est-ce seulement ddl qui se croit hype alors qu'il est hypo (condriaque, tendu, etc) et qui se fait passer pour Vieux-moins-le-quart... dans l'espoir de faire rire (t'es même pas drôle !) et asticoter (tika ngai, ko !) sa femme mariée?
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